La grande salle des cérémonies

Invité

[HRP : je ne comprends pas trop si le sujet est RP ou HRP. Cette histoire de lecture des halles, nos persos s'en fichent : ce sont les joueurs qui lisent, pas les persos. Mon perso, qui se partage entre Sémur et Paris, n'a aucune chance de savoir ce qui se passe à Bordeaux ou Rennes si aucun autre perso ne le lui relate. Moi la joueuse, je peux m'amuser à cliquer sur tel ou tel bouton, le jour où j'ai envie de farfouiller parmi les RP sympas, mais si je vois, par exemple, que Untel a traité Bidule de tous les noms d'oiseaux au cours d'un débat électoral à Trifouilly-les-Oies, Anne n'en saura rien, vu qu'elle n'y était pas. Sauf, justement, si le SE du coin vient lui dire : "Excellence, Untel et Bidule se sont pris de bec au sujet de la couleur obligatoire des braies des conseillers, ça risque de peser dans l'élection." /HRP]

(Disons que l'on fait une sorte de mélange parce que à travers ce débat moi je pensais plutôt aux joueurs car en ce moment jouer un diplomate je trouve que c'est franchement pas marrant. Mais bon vu que une bonne majorité des problème peu être abordé en rp et que un débat comme ça ça peux faire un bel évènement j'ai choisi de faire ça rp même si on s'autorise tous des mélanges, c'est aussi pour ça que c'est sur un forum externe.

Pour ce qui est de ce qu'on lit sur les halles j'ai peur que les autres joueurs qui ont des responsabilités ne partagent pas ton opinion, particulièrement les conseils ducaux et comtaux, par exemple en Gascogne ils sont tellement dans l'idée de rembourser la dette qu'ils bossent vraiment, ils ne jouent plus le rp ça passe après tout, le but c'est de rembourser la dette donc y sortent des lois totalement illogiques rp parlant, comme l’obligation de miner pour les étrangers
donc si le roi ou la PSE viennent en Gascogne y vont à la mine!

Ou pour plus qu'il y ai de brigands: interdit de se balader en groupe simple, on ne peux se balader qu'en groupe armé. Pour moi RP parlant ça veux dire qu'une petite fille elle ne peut pas voyager mais un type armé jusqu'aux dents oui, et dans le but de diminuer le brigandage. Et si la je m'éloigne un peu c'est parce que c'est un peu le même cas pour la chancellerie, (enfin c'est mon point de vue) moi j'ai l'impression que la chancellerie c'est beaucoup plus de rp, et bien moins d'efficacité pure car nos démarches sont assez longue, le temps de déléguer etc. Alors je dit pas qu'il faut enlever le rp mais je pense qu'il faudrait chercher une solution qui rende la chancellerie plus utile aux bourreaux de travail.)

Invité

[HRP : OK, je vois la démarche. Ce n'est pas du tout la mienne Smile

J'ai eu un perso chancelier pendant près d'un an, et diplomate plus de deux ans, à l'époque où le forum était complètement ouvert, et c'était tout simplement génial. J'ai d'ailleurs tué ce perso quand le forum a été cloisonné, tellement j'ai pas aimé Laughing

/HRP]

Hébien justement il faut nous en parler, il y avait t'il plus de diplomates que maintenant? et ce que c'est vraiment le nombre d'ambassadeurs qui faisait vivre la chancellerie? Celle-ci était elle séparée du château ? Et est ce que les gens du conseils s'y retrouvaient souvent?

Invité

[HRP : mon perso ne sait absolument pas comment ça se passait à l'époque, elle n'était pas née.]

Invité

[hrp] Je rejoins tout à fait la position de ljd Anne de culan, je joue de la meme maniere, ma poupée ignore ce que le joueur voit, et ce n'est pas que lié au cloisonnement ou decloisonnement, puisque il y a mille autre moyen de tout savoir. MSN et autre chat ou reseau
Ce jeu est un jeu basé sur le rp respectons ce principe, il y a le joueur et la poupée, et la poupée ne doit pas posseder par sorcellerie ou autre les infos du joueur, et dans ce sens le travail des ambassadeurs reprend tout son interet
Je l'avais déjà dit, mais tout le monde ne semble pas d'accord
Et je regrette aussi se melange dans cette salle[/hrp]

Invité

[hrp] d ailleurs les chancelleries ne sont elles pas sur un fourm externes illustrant les possibilites de tout savoir sans deplacements? [:hrp]

[tu dit que tu n'aime pas le hrp et tu réenchérie hrp, si tu estime que le hrp n'a pas sa place ici t'aura bien une manière de tourner ça rp, moi j'essaye de trouver des solutions pour qu'on s'ennuie pas, je pensais qu'un passage hrp risquait d'être nécessaire, mais j'accepte pas qu'on vienne me dire que hrp c'est mal et que juste derrière on me pose une question hrp.]

Invité

[je donne juste mon point de vue ljd meliinda et je repondai à une question hrp, donc en hrp, meme si je le regrette, dommage que tu acceptes pas le debat, laisse tout le monde s'exprimer sans etre si abrupte, ou ne dois t on dire que ce que tu acceptes? Evil or Very Mad

mais j'essayerai d'y faire attention Cool

toutefois difficile de repondre à du hrp en rp, meme si je le regrette Laughing

]

Invité

annlon attendait toujours avec respects dans son coin au milieu de la salle, qu'on l'invite à s'exprimer, il etait simple aspirant, et il laissa ses superieurs s'exprimer avant lui, meme si parfois cela le demangeait

Spoiler:

Bon pour revenir aux différentes interventions.

Mélinda montra sa médaille à Savaric.

L'idée des badges/médailles à déjà été penser par Kast il me semble, mais j'ai pas eu l'impression que cela ai un réel impact.

je pense qu'il faut plus creuser dans l'idée de trouver une attribution a la chancellerie en plus de nos attributions actuelles qui soit vraiment appréciable pour les conseils ducaux/comtaux, je me souviens d'un ambassadeur qui avait proposé une fusion avec les services de renseignement, qu'en pensez vous? Est ce que cela ne risque pas de créer une méfiance envers les ambassadeurs ?

Invité

L'ambassadeur Bourguignon arriva dans la salle des débats un peu en retard. Il y prit place et écouta un peu les discussions. Le propos était intéressant, mais à sa connaissance, un problème n'avait pas été soulevé.

Mes chers collègues, je suis Aristokoles de Valyria, ambassadeur Bourguignon en Lorraine et Franche-Comté. J'ai écouté avec beaucoup d'attention l'échange qui vient d'avoir lieu entre leurs Excellences. J'aimerais revenir sur le problème du manque de vocation dans les chancellerie. A mon sens, la cause principale en est le manque de perspective d'avenir et surtout un manque de perspective de monter dans l'échelle sociale. Plusieurs raison à cela. La première est économique. Lorsque vous êtes ambassadeurs, normalement, vous voyagez souvent à l'étranger. Impossible pendant ce temps là de s'occuper d'un champ ou d'une boutique et, lorsqu'on est, comme moi sans champ, on doit se contenter des revenus de la mine. le prestige d'une fonction, ça passe et je le déplore par une rémunération. Une rémunération témoigne qu'une profession est reconnue comme utile. Hors, une profession est reconnue quand elle constitue un corps de métier. Je propose donc la création d'une Corporation des Diplomates officielle avec sa charte, ses cotisations ses grades et sa sélection. Le problème des diplomates c'est bien la reconnaissance, alors appliquons une lois simple: aujourd'hui, lorsque que quelqu'un se présente pour devenir ambassadeur, on a l'impression que c'est le candidat qui rend service au Chancelier/Chambellan en se proposant. Devenons un vrai corps, mettons en place des salaires potables et une sélection, avec une vraie progression dans la hiérarchie en rapport avec la rémunération et le sentiment en sera changé.

Je ne doute pas que les liens entre le CaC doivent être plus importants, mais nous ne sommes pas des marchands, notre métier n'est pas le même. De même que nous ne sommes pas juristes, et je vois mal, Excellences comment les ambassadeurs pourraient prendre un rôle juridique plus important. Par ailleurs, je propose également la supression des traités types. C'est juste une ruse pour gagner du temps mais au final cela rend absurde notre position. le but d'un traité, n'en déplaise, c'est quand même d'assurer les intérêts de son gouvernement, aussi, je n'ai rien contre l'amitié, mais la diplomatie c'est tout de même un peu un rapport de force et donc un diplomate plus habile qu'un autre perd la possibilité d'aider son duché/comté à cause de traité type dont il n'y a presque plus qu'à mettre la signature en bas.

A titre personnel, je suis opposé à une fusion entre les renseignements et les ambassades, encore une fois, ce n'est pas, en soi, le même métier, en revanche, il me semble absolument nécessaire que les renseignements soit sous tutelle des chancelleries pour éviter les lenteurs administratives.

Mes chers collègues je vous remercie de votre attention et j'espère ne pas avoir trop fait de redites de discussions précédentes que j'aurais manqué

Invité

annlon salua discretement tout le monde et quitta les lieux, il avait decidé de consacrer plus de temps à son elevage, sa chanceliere lui ayant fait comprendre que sa presence n'était pas souhaitée

Bonjour Excellence, le problème que vous soulevez est bien réel et l'idée d'une rémunération pourrait être à travailler je pense, mais pour ce qui est de votre corporation j'ai un peu plus de mal à me l'imaginer. L'idée peut être alléchante mais j'essaye de soulever tout les problèmes afin qu'à l'arrivée de ce débat nous aillons des solutions complètes et la je pense voir quelques anomalies.
Je pense notamment au fait que nous sommes tout de même au service de notre contrée, servant chacun les intérêts de celle-ci. Ainsi j'ai du mal à imaginer comment pourrais s'organiser une corporation à plus grande échelle. Car certaines contrées ont parfois des volontés de traiter les affaires étrangères de façon particulières et surtout, ce sont les conseils ducaux/comtaux qui choisissent celle-ci, on ne peut leur imposer une hiérarchie qui les dépasse dans le but de fédérer les diplomates.

Egalement pour la rémunération, comment va se former notre fond? Ne serais t'il pas plus simple d'envisager une rémunération de par nos provinces respectives, à la même manière que les maréchaux?

je ne sais pas si j'ai réussi à être claire dans ce que je viens de dire, disons que pour résumer je pense qu'il ne peux y avoir une autorité sur les diplomates qui dépasse celle de leurs Comte et Duc.

Invité

Trystan revenait d'une longue période chez les frères. Il avait été ravi d'apprendre qu'un tel débat se tenait icelieu. Il savait la chancelière désireuse de voir la diplomatie évoluer, et il saluait son initiative par un sourire entendu en pénétrant en la salle des cérémonies.
L'ambassadeur du BA regrettait d'arriver si tard, alors que les débats étaient visiblement bien engagés. Il avisa un étudiant en diplomatie qui semblait écouter avec attention afin de s'enquérir sur la teneur des échanges en cours. En quelques minutes, ce dernier lui dressa un tableau assez complet de la situation, et Trystan se dirigea ensuite vers un des fauteuils prévus pour les participants. En passant, il interpella un des laquais présents, et lui remis discrètement une missive en indiquant du regard la direction de la chancelière.

Invité

Aristokoles écouta les objections de la chancelière avec attention.

Excellence, il va de soi que la rémunération des diplomates serais faites par les duchés et comtés correspondants, et il n'est pas question qu'une autorité la dépasse. L'idée d'une corporation n'a de sens que si elle est reconnue par la Couronne au moins, et par un nombre significatif de duché qui souhaitent se doter d'une diplomatie efficace. Il n'est pas question t'établir une hiérarchie parallèle aux autorités politique. Seulement de mettre entre les mains des diplomates un moyen de se défendre quand on les prend pour des billes, ce qui est le cas actuellement. Nous avons un savoir-faire, une expérience et un métier exigeant, il n'y a pas de raisons que nous ne soyons pas reconnu comme un corps. Le problème de nombreux diplomates est à la fois leur grande qualité: Ils sont trop patriotes, du coup ils se fichent de leur conditions de travail. C'est un cercle vicieux car des conditions de travail défavorables font fuir les gens. Or, si nous jouons chacun dans notre petit duché ou comté, la rémunération relève du fantasme, et je parlais d'un fond coopératif qui pourrait être décentralisé à l'échelle régionale pour aider des diplomates en difficulté comme cela se fait dans nombre de corporations et surtout maintenir une indépendance des cadres de notre métier (c'est à dire de notre savoir-faire) vis à vis des pressions. Je crois qu'il faut que les diplomates s'organisent pour faire valoir un peu leur opinion sur la manière dont ils sont traités, ce colloque en est un prémisse. Si tous les diplomates du Royaume disent qu'il y en a assez d'être méprisé du peuple et snobbé par les militaires, du jour au lendemain ils vont vite voir que nous sommes peut être dévoué et patriotes mais qu'il y a des limites à prendre les gens pour de bonnes poires. A titre personnel, j'en ai plus qu'assez d'être assimilé à un robinard, un pantouflard, un politicien quand ce n'est pas carrément un type inutile. Cela ne pourra changer que si tous les diplomates du Royaume tapent du poing sur la table et s'organisent pour faire corps, ce qui ne change en rien leur dévotion à accomplir la politique de leurs gouvernements.

Invité

Trystan, laissa son Excellence Aristokoles clore son propos, puis à son tour se leva, afin de prendre la parole.

Tout d'abord je tenais à remercier son Excellence Meliinda d'avoir pris l'initiative d'organiser un tel débat... et à voir le nombre de personnes présentes je ne doute pas du bien fondé de sa démarche. Bien, avant de poursuivre, et pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis messire Trystan, ambassadeur pour le Bourbonnais et l'Auvergne auprès de la Gascogne, la Savoie et la Couronne d'Aragon... enfin encore pour quelques jours car je quitte mon actuel duché pour me mettre au service d'un duché ou comté plus...comment dire... créatif dans sa gouvernance, et y résider. Mais bon, nous ne sommes pas là pour cela...

Se tournant toutefois vers la chancelière de Gascogne, il ajouta:

J'espère toutefois conserver une place ici pour assister à l'évolution des débats icelieu car, comme vous devez vous en douter, cela m'intéresse vivement.

Puis reportant à nouveau son attention sur l'assistance, il s'engagea en son exposé.

De tout ce qui a pu être dit icelieu, divers points ont attiré mon attention, je vais donc tenter de les hiérarchiser afin de transmettre au mieux mes réflexion sur la question de la chancellerie...

Tout d'abord, la question de l'ouverture des gargottes... Pour ma part je n'en vois pas trop l'intérêt, mais bon au final cela peut permettre l'accès à des informations dont certains peuvent en trouver l'utilité (le ljd peut-être). En tout cas je ne pense pas que cela puisse nuire à nostre profession, car en gargotte, tout n'y figure pas... et j'ai presque envie de dire tant mieux pour la diplomatie, car cela nous amène ici-même, à réfléchir sur le sens de nostre travail. Sommes-nous des relais d'informations ou devons-nous justement démontrer l'intérêt qui peut découler du travail réellement fourni par un diplomate?

Outre les questions de reconnaissance et de rémunération, qui ont cependant leur légitimité, et qui mériteront que l'on s'y attarde, c'est avant tout, me semble-t-il, la question du sens de nostre travail qu'il faut mettre en avant. En démontrer l'utilité, nous servira bien plus au final, car si ceux qui nous gouvernent finissent par être convaincus que nostre travail peut les servir, ils sauront mieux nous prendre en considération.

Ainsi, selon moi, le diplomate et celui qui acquiert connaissances et maitrises de la région à laquelle il est affecté. Qu'un conseiller ducal veuille traiter une affaire, un point précis, qu'il s'agisse de commerce, de justice, de prévôté, ou tout autre, son réflexe doit être de venir voir le diplomate qui connait le mieux les us et coutumes du duché auprès duquel le conseiller ducal souhaite se rapprocher. Mais acquérir une connaissance aussi pointue nécessite une implication quasi quotidienne de la part du diplomate: à lui de s'informer au mieux, d'utiliser tous les outils à sa disposition, de nouer des relations, d'établir son propre réseau relationnel... Bref d'être sur le terrain. Mais il est vrai que cela nécessite un certain temps d'apprentissage... apprentissage de l'autre si j'ose dire.

De ses connaissances acquises, à lui aussi d'en revenir en son duché en étant force de proposition... Il sait son duché en recherche de tels produits de luxe, à lui de dire que là on peut en trouver, quitte à prévoir un traité spécifique... Il sait la prévoté ou la justice en recherche de tel individu, à lui de proposer des accords de coopération... Comme il doit connaitre les besoins de son duché et de celui dans lequel il est affecté, à lui d'établir des passerelles... De grands travaux se réalisent quelque part (imaginons un port), quel intérêt pour son duché... à lui d'investiguer, à lui de revenir avec des informations détaillés, voire des propositions.

Pour cela, il devra courtiser, se montrer fin et intelligent, acquérir son savoir faire, non pas à des fins personnelles, mais bien au service de son dûché, et pourquoi pas dans le respect d'une éthique corporatiste... Je trouve intéressante cette idée de corps diplomatique évoquée par son Excellence Aristokoles, elle mérite selon moi d'être approfondie... une sorte d'instance supra régionale... d'ailleurs pourquoi ne pas proposer une formation aux futurs et nouveaux diplomates, à l'image de ce que peut proposer l'Université de Belrupt: comment proposer un traité? Où trouver des informations? Quelle ligne de conduite en cas de conflits? Etc... Imaginez l'étendue des thèmes possibles.

Attirer des candidatures dans les chancelleries finirait par ne plus poser soucis, une fois démontrée la part créative de la profession (d'ailleurs il serait temps de dépoussiérer ces vieux traités types et d'en proposer des cousus mains, adaptés à chaque négociation)... De plus, tout en restant attaché au service de son duché, le diplomate doit demeurer libre dans ses actions et entreprises, il devra travailler en ayant la pleine confiance de ses conseillers ducaux. A mon avis la reconnaissance de son travail et de ses missions aura bien plus d'effet que d'arborer une médaille...

Trystan prit longue inspiration... il espérait être compris par ses pairs.

Voilà, je ne voudrais pas monopoliser la parole... je vais donc reprendre place pour écouter la suite des débats, répondre à d'éventuelles questions, et sûrement à nouveau intervenir...

Il laissa filer un sourire.

En tout cas j'espère que de nos débats naitront des propositions concrêtes et constructives...

Trystan finit par s'assoir.

Invité

*Louis Philippe s'était fait très discret depuis le début. Arrivé avec Aristokolès, il l'avait écouté, puis vint les réponses et il se sentit obligé de prendre part tout à coup. Des précisions étaient à apporter. Il s'avança, attendit que tout le monde le voie et prit la parole.

Excellences, Ami de la diplomatie, le bonjour. Je me nomme Louis Philippe de Fonchâtau, Vice-Chambellan de Bourgogne. Tout d'abord, je souhaite honorer la décision de Son Excellence Mélinda pour ce débat qui m'apparaît très instructif et intéressant.

*Il fit une pause avant de reprendre.

Nous avons abordé les points les plus importants il me semble. A nous de les préciser désormais. Il y a actuellement deux gros problèmes qui paralysent les diplomaties du monde connu. Le premier est la difficulté des chancelleries à s'imposer comme indispensables à leurs duchés dont les gouvernements s'affairent à les dépasser. D'un autre côté, les ambassadeurs, victimes du manque de reconnaissance et de considération, désertent et personne n'ose revenir dans nos bâtiments...

En ce qui concerne le premier des problèmes, nos chancelleries ne possèdent pas assez de fonctions selon moi. Nous ne devons pas nous arrêter aux échanges d'amitiés et aux traités, sans quoi nous n'évoluerons pas et les propositions de mon collègue Aristokolès seront refusées par les gouvernements, faute de justification... Premièrement, nous devons créer une communication accrue. Les chancelleries doivent avoir un rôle informatif. Les ressortissants de nos provinces doivent pouvoir connaître l'état des frontières ou encore le niveau de dangerosité de leur périple. Pour cela, nous devons être présent pour les renseigner avec un bureau ouvert le plus longtemps possible. Deuxièmement, l'information des diplomates. Les services de renseignements travaillent souvent seuls ou pour les gouvernements si bien que souvent, le Chambellan est à peine au courant de ce qui se dit... Ceux-ci doivent donc impérativement passer sous la tutelle des chancelleries qui les utiliseront au mieux et seront informées des mouvements étrangers ou des "on dit". De plus, l'information doit évoluer, elle doit parvenir au chambellan, vice-chambellan mais surtout à l'ambassadeur ayant en charge la province en question... De part ces nouvelles fonctions, les chancelleries gagnent en importance mais aussi en connaissance et représentation... Les citoyens connaîtront d'avantage ce lieu obscur très souvent pour eux.

*But un peu d'eau avant d'aborder le deuxième point.

En ce qui concerne les ambassadeurs. Le manque de considération de la société, des régnants, des militaires est beaucoup trop important et il faut faire évoluer les esprits. L'idée d'une rémunération est excellente. Celle-ci pourrait s'opérer chaque fin de semaine via le bailli. Il va de soi qu'elle ne devra pas être excessive mais elle devra surtout être uniforme à tous les royaumes, ou du moins à celui de France. Ainsi intervient la nécessité de la création d'une corporation qui viendrait défendre les intérêts de tous les diplomates, prendrait collectivement des décisions telles que la création d'une charte, la rémunération etc... et celle-ci serait l'interlocuteur direct des duchés avec qui elle pourrait négocier... Enfin, il faut des distinctions. C'est par des distinctions que l'on gouverne les gens et il est impératif que les diplomates possèdent les leurs qui seraient propres à leurs provinces mais aussi royaumes ! Ainsi, le diplomate aurait des distinctions à "afficher" afin de montrer son importance. De plus, les autres provinces doivent reconnaître ces distinctions mais aussi la fonction. Le diplomate étant un grand voyageur, un brigandage sur sa personne doit être considéré comme une circonstance aggravante. Cela pourra dissuader peut-être certains brigands !

*Il s'arrêta puis se dit qu'il avait fait le tour.

N'ayant rien de plus à ajouter, je laisse la parole à l'un d'entre vous et vous remercie de m'avoir écouté.

*Il se rassit tranquillement.

Invité

Aristokoles écouta la très bonne intervention de son collègue Louis Philippe. Qui lui semblait être une assez bonne conclusion. Il attendit un moment, personne ne semblait plus avoir grand chose à dire. Les propositions étaient sur la table.

Mes chers collègues,

je crois qu'à peu près l'ensemble de ce qui est faisable a été évoqué, à titre personnel, je ne vois pas beaucoup ce que nous pourrions dire de plus. Il nous faut maintenant discuter des modalités d'action afin de mener nos idées à bien. Je souhaiterais soumettre aux participants l'idée des rédiger des Actes de ce très utile colloques. Afin de produire un texte à force de proposition. Si vous acceptez cette proposition, je me porte volontaire pour rédiger un texte qui serait soumis d'abord aux augustes participants de ce colloque afin qu'ils puissent juger et modifier si besoin est la formulation des propositions de ce colloque. Chacun ayant à charge de défendre le texte approuvé par tous les participants dans sa chancellerie et son duché.

Je m'avancerais en disant que l'une des idées qui fait consensus est bien la corporation des diplomates. Je pose donc une question à toutes leurs honorables Excellences présentes. Pensez vous qu'il appartient à ce colloque de commencer un travail d'ébauche de cette structure? Ou alors devrions nous planifier une autre réunion dont se serait la tache exclusive?

Mes chers collègues je vous remercie de vos réponses et de votre attention.

Je vous remercie tous pour vos idées, mais je me permet de vous demander de prolonger encore un peu votre excellence Aristokoles. En effet j'essaye de m'arranger pour faire paraître un article sur notre réunion à l'AAP, et cela attirera je pense de nouvelles personnes et peut être de nouvelles idées. Cependant mais rien ne nous empêche de commencer à éclaircir certaines choses, car de toutes manières toutes les chancelleries seront libre des choix à prendre et aucune des mesures discutées ici ne sera imposée.

Pour revenir au débat, personnellement j'adhère beaucoup au concept de redonner du prestige aux ambassadeurs (heureusement me diriez vous). Alors oui une corporation, l'idée doit être creuser, maintenant je pense qu'il faut également accorder de l'importance à l'effort quotidien, c'est à dire veiller constamment et même en taverne à valoriser la fonction, donner du rêve en quelques sortes, ce sont de petites choses que l'on néglige parfois mais qui peuvent apporter de bon résultats.

Mélinda sourit

Pour ce qui est de la corporation nous devons veiller à ne pas en faire un des multiples lieux fantômes dédiés à la diplomatie. Il faut savoir quel rôle elle occupera, qui sera autoriser à y aller, ce genre de choses.

Egalement lui trouver un emplacement, je sais qu'il y à le salon du sage en forum 2 qui ne sert pas à grand chose pour le moment ça pourrait être l’endroit idéal.

Mais bon ne nous précipitons pas car très peu de monde à donner son avis sur l'instauration d'une telle corporation.

Invité

Sourit suite à la prise de parole de la Chancelière

-Excellence c'est vous l'hôte, et la Gascogne ne m'est pas désagréable, je resterais autant qu'il vous sierra. L'idée d'un article à l'AAP me semble excellente pour relayer cela, mais justement, des Actes du colloque me semblent donc encore plus indispensables. En effet si jamais cette initiative devait trouver un relais à l'AAP, il serait préférable que nous puissions nous vanter:

1) d'être d'accord sur des propositions communes.

2) Sur les suites que nous allons donner à ce colloque.

Invité

Trystan se lève à son tour.

Je pense que bon nombres de diplomates sont actuellement en retraite... Il m'apparaît donc encore trop tôt pour conclure.
L'idée d'une rédaction des actes de ce colloque sera en effet nécessaire et intéressante.
Quant à l'idée d'une corporation diplomatique, je suis en effet pour, cependant l'éventualité de sa création devra je pense faire l'objet d'une autre concertation, avec peut-être d'avantage de participants, afin de clarifier ses missions.
L'initiative prise ici par son Excellence Méllinda est des plus louables, mais je pose une question: doit-on organiser une autre concertation en Gascogne ou en une autre chancellerie. Je fais confiance à la chancelière de Gascogne pour organiser un tel débat, cependant il me semble judicieux d'investir les locaux d'une autre chancellerie, afin que chaque participant perçoive qu'il n'y nulle envie de monopoliser un débat. Et s'il est justement souhaitable de sensibiliser le plus grand nombre, il serait tout à fait opportun de proposer d'autres rencontres, en d'autres chancelleries.

Invité

*louis Philippe jugea le moment opportun pour sa petite remarque

excellence melinda, votre initiative vis-à-vis de cette réunion était fort louable mais je pense que certaines personnes ont été quelque peu froissées que votre chancellerie soit hôte plutôt que la réunion ait lieu a paris... Afin de bénéficier de la présence du plus grand nombre a la prochaine réunion relative a la création d'une corporation, je suggère qu'elle se fasse a paris. Le lieu aura alors l'avantage d'être neutre.

*se tournant vers son collègue

vous avez également raison excellence aristokoles. Des communiqués a destination du monde et de l'AAP sont nécessaires ! Cependant je rejoins son excellence trystan sur les conclusions a donner a cette réunion... Malheureusement, beaucoup d'autres diplomates sont actuellement en retraite... Vous avez d'ailleurs certainement pu le constater a la basilique avant notre départ...

Ecoute, salue les nouveaux arrivants, salue celui qui s'en est allé aussi...
Rien de mieux à en dire pour le moment. Mais il était là, ma foi et attendait la suite.
Au cas où

Pour ma par je n'ai rien contre le fait de faire une autre réunion ailleurs mais tant qu'à faire pour une fois une nous arrivons à nous réunir autant traiter le plus grand nombre de sujet.

J'ai beaucoup réfléchi sur le lieu de cette réunion et si j'ai choisi ma chancellerie c'est aussi dans mon propre intérêt de redonner de l'attrait à ma chancellerie auprès des Gascons, également dans le faux espoir de voir un des membres de mon conseil y participer. Il y à également le fait qu'ici je dirige donc c'est bien plus pratique je pense pour organiser les choses. De plus c'est toujours plus agréable d'être ici sous le beau soleil que à Paris sous la pluie.

Mélinda leur sourit.

Pour ce qui est des éventuels diplomates qui auraient choisis de ne pas venir car froissés par le fait que la réunion soit en Gascogne je pense qu'il faut parfois savoir mettre de coté son chauvinisme et son esprit de concurrence surtout dans le cas de telles réunions. Alors j'ai tendance à croire que la personne qui n'en est pas capable n'aura pas le profil de quelqu'un voulant faire avancer le statut des diplomates en général, ainsi ne pourra guère faire avancer cette réunion.

Sinon pour revenir à la réunion je pense que je peux faire un petit topo des quelques idées directrices:

Messire Savaric qui n'est pas diplomate du moins pas de métier à pu donner une vision extérieure des choses, il à évoquer l'apparence fastidieuse de la diplomatie et l'absence de reconnaissance.
Il à évoquer le manque d'attrait de la diplomatie pour les jeunes par rapports aux guildes aux armées qui elles sont en quelque sorte fédérés par un vrai organisme.

Une idée qui m'a également beaucoup plus est celle-ci, je cite: "Peut être aussi les diplomates devraient ils être plus honorés au sein de leurs provinces respectives. Si chaque nouveau duc, chaque nouveau comte recevait et investissait officiellement l'équipe diplomatique pour l’honorer aux yeux du peuple, nul doute que dans ce peuple, de jeunes gens auraient les yeux brillants de prendre un jour la place de leurs aînés."

Son Excellence Schtroumpf a quand à lui souligner le rapprochement de la diplomatie avec l'économie et la justice par les traités et quelques relations commerciales appuyés par le Cac et il est la un point qui ne fait pas l’unanimité, alors que certains d'entres nous estiment qu'il faut diversifier nos activités d'autres estimes que les diplomates ne doivent pas prendre le rôle de marchand, il est là un point que nous devons approfondir.

Le problème des Comtes/Ducs qui ne délèguent rien à la chancellerie à été également souligné.

Nous avons discuter une éventuelle fusion avec les services de renseignement, je pense que ce point la est également à travailler.

Son Excellence Aristokoles à évoquer le besoin pour que la profession soit reconnue d'une rémunération, nous devons continuer de creuser l'idée et j'ai pour ma part quelques propositions à vous suggérer.

Il à également lancer l'idée de la corporation qui pourrait bien être le motif d'une autre réunion dans un autre lieu et rejoint ainsi Messire Savaric qui nous évoquait l'absence d'une fédération des diplomates.

Je pense avoir fait le tour des idées directrices, si j'ai oublier des choses n'hésitez pas à compléter mon résumé car j'ai la mémoire lente et risque de me souvenir des points que j'ai oublier bien trop tard.

Encore une fois je vous remercie tous d'avoir intervenu sur ces idées avec à chacun des arguments pertinents. Je vous invite donc maintenant à réagir sur les idées que j'ai évoquer et qu'il nous reste à approfondir, du moins pour ceux qui ne l'ont pas encore fait.

Si maintenant je donne mon avis personnel j'aimerais parler de l'idée de fusion entre le service de renseignement et la chancellerie. Je pense que ça peut être une bonne chose car cela améliorerais grandement la récolte d'information de ces deux institutions et créerait alors une centralisation de l'information ce qui donnerais forcement de l’intérêt à la chancellerie auprès des dirigeants.

Pour ce qui est des rémunérations j'ai penser à organiser cela sous la forme de primes de mérite, par exemple une fois par semaine les ambassadeurs et le chancelier reçoivent une prime en écu plus ou moins grande selon la qualité de leur travail, c'est une idée en l'air mais j'aime bien ce principe d'être récompensé pour ses efforts.

Enfin une idée sur laquelle je n'ai aucune certitude est celle de rallier l'économie et la diplomatie, je me suis présenté à vous avec cette idée en tête mais à entendre certaines de vos interventions j'ai tendance à remettre cette idée en cause. Après tout n'y y à t'il pas suffisamment d'attributions relevant de la diplomatie à exploiter sans encore en plus aller jouer un rôle économique? Je ne saurais pas trop dire, mon avis est mitigé.